Quand la ruralité change de visage

Réalités multiformes et hétérogènes selon leur géographie et leur histoire, les espaces ruraux se définissent d’abord par leur faible densité de population.
Jusqu’en 2020, l’Insee caractérisait le rural comme l’ensemble des communes n’appartenant pas à une unité urbaine, définie par le regroupement de plus de 2 000 habitants dans un espace présentant une certaine continuité du bâti. La nouvelle définition proposée rompt avec cette approche centrée sur la ville. Les territoires ruraux désignent désormais l’ensemble des communes peu denses ou très peu denses d’après la grille communale de densité. Ils réunissent 88 % des communes en France et 33 % de la population en 2017.

Cette seule caractéristique de l’espace rural ne permet pas d’en appréhender toutes les dimensions. Il faut y associer des critères de type fonctionnel, notamment le degré d’influence d’un pôle d’emploi. Avec cette approche, quatre catégories d’espaces ruraux se dessinent, allant des communes rurales très peu denses, hors influence d’un pôle, aux communes sous forte influence d’un pôle.

Une étude, complète et bien illustrée, réalisée par l’Insee avec un zoom notamment sur la Région Occitanie. Ainsi défini, l’espace rural dans notre région recouvre 90% du territoire et gagne des habitants. A l’image de la région dans son ensemble, l’espace rural occitan est le deuxième plus attractif de métropole, après celui de la Corse.