Fin 2023, un accompagnement du DLA a aidé l’association des Centres sociaux de Millau Grands Causses à travailler sur sa sécurisation financière. Mais avec 2 agréments « centre social », 4 implantations locales et 5 pôles ciblant des publics ou des problématiques différents, la question d’une communication adaptée s’est posée.
L’accompagnement de l’Adefpat a aidé un groupe d’administrateurs et de salariés à comprendre le mécano qui, en partant des fondements associatifs, en passant par la connaissance des besoins des habitants et l’organisation pour y répondre, conduit à faire des choix stratégiques de communication.
Mais du coup, adapter la communication sans adapter l’organisation et le fonctionnement n’a pas de sens au regard des attentes des usagers. Pourquoi, par exemple, donner à voir aux usagers les exigences administratives : si un même habitant participe à un atelier au Centre Social de Malhourtet et au Centre Social de Bellevue, il ne comprendra pas pourquoi 2 canaux de communication différents, 2 chartes graphiques, 2 logos, 2 agréments administratifs…
Lors de la la réunion du « GAP (groupe d’appui au projet) tremplin » de l’accompagnement, les partenaires présents ont relevé la pertinence de l’action de l’association. Ses activités font l’objet d’une surfréquentation, preuve qu’elles ont une vraie utilité sociale dans les quartiers ! Ils ont aussi validé la stratégie de l’association et son articulation avec les autres acteurs locaux (dont notamment la ville de Millau et d’autres associations), ainsi que la nécessité de sortir un peu du cadre normatif de l’agrément CAF (Caisse d’Allocations Familiales) si cela permet de répondre à un besoin social local.
Sans trop mettre en avant le jargon de l’impact social ou du design de service, les Centres Sociaux de Millau ont réellement innové dans leur démarche, guidés par la formation-développement. Partant des publics, de leurs attentes, de leurs irritants, de leurs fonctionnements, ils se proposent d’ajuster leur projet pour s’adapter à la ville et au monde d’aujourd’hui tels qu’ils sont… Au risque de perdre la moitié de leurs moyens ! Espérons qu’ils trouverons les arguments pour en débattre avec la CNAF.
Accompagnement réalisé par Monique Cunnac
En partenariat avec le PNR des Grands Causses
Financé par l’Union Européenne (FEADER) et la région Occitanie