Quelle faisabilité pour une création d’entreprise entre tourisme et agriculture ?
Prisca et Guilhem Caballe ont de grands projets ! De retour de Nouvelle Calédonie où ils ont géré un gîte/camping pendant 2 ans, ils envisagent d’acquérir un domaine à Montesquieu pour créer leur activité. Leur projet ? Transformer une ancienne exploitation de pommiers en lieu d’accueil touristique attenante à une exploitation maraîchère en culture biologique et proposant une activité de restauration commerciale et événementielle.
Pour cela, ils semblent avoir trouvé le lieu idéal. Le domaine de treize hectares de terrain comprend une bâtisse principale offrant déjà des chambres ouvertes aux touristes, et une petite maison louée à l’année. Attachée au devenir du lieu, l’actuelle propriétaire privilégierait leur profil et se propose de devenir elle-même locataire de la petite maison.
L’achat de cette exploitation est légèrement au-dessus de leur budget initial, mais l’adéquation entre les capacités du lieu par rapport à leur projet et la possibilité de dégager des revenus locatifs à court terme les motivent à aller au bout de l’étude de faisabilité.
Souhaitant mettre toutes les chances de leur côté, Guilhem a repris un emploi de chef de restaurant à Moissac. De son côté, Prisca, actuellement au RSA, a réalisé plusieurs stages chez des maraîchers voisins et est en cours de formation à la chambre d’agriculture. Des contacts ont été pris avec un grand nombre d’acteurs du territoire. La formation-développement de l’Adefpat doit permettre à la future créatrice d’entreprise :
- d’affiner le positionnement des activités entre elles ;
- d’en estimer la viabilité financière et de recenser les sources de financements envisageables ;
- d’être en capacité de faire les choix juridiques et fiscaux adéquats ;
- et de monter son dossier bancaire.