Comment structurer un collectif d’artisans pour sécuriser son développement ?

Pierre, Léna, Baptiste, Clémentine et Jérémie forment le collectif d’artisans de La Crouzie. Ils ont intégré la SCI EPILIBRE dont ils sont locataires. C’est une ferme avec 3 hectares de terre et 4 hectares de forêt, autant dire le terrain idéal pour leurs activités artisanales respectives : ébénisterie, ferronnerie, maroquinerie, menuiserie, poterie. Autant de savoir-faire réunis en un lieu, en un projet, « La Crouzie », qui repose également sur deux associations. « La Crouzie des métiers » accueille et forme des porteurs de projets, valorise l’artisanat et déploie des valeurs sociales fortes par l’accueil ponctuel de migrants. Il y a aussi « Debout les yeux » qui ouvre un café associatif chaque vendredi, programme un concert par mois, un festival par an, et accueille des artistes en résidence.

Et les projets ne manquent pas, les idées fusent pour le développement du collectif : un espace de coworking, l’installation de paysans et de brasseurs. Aussi, les activités culturelles étant essentiellement portées par les 5 artisans, ils souhaiteraient confier cette partie à un professionnel de la culture.
Mais, riches des enseignements tirés de l’expérience de création du collectif depuis 3 ans, et conscients du temps et de l’énergie que cela demande, un accompagnement Adefpat a été sollicité afin de consolider l’existant, pour aborder l’avenir plus sereinement.

Ils s’engagent dans un parcours d’accompagnement en formation-développement afin d’acquérir les compétences nécessaires à leur structuration, pour maîtriser leur développement. Ils s’attacheront à mettre en place l’organisation la plus harmonieuse pour concilier toutes les activités du lieu, ils porteront un regard sur leurs statuts actuels pour s’assurer qu’ils correspondent à leurs intentions, ou bien ils les modifieront.
C’est enfin tout un réseau de partenaires qu’il faudra constituer pour dessiner l’avenir du collectif de « La Crouzie ».