Bio Orb : un bel exemple de solidarité locale

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Cet écriteau affiché dans le hangar de la SCIC Bio Orb reflète bien l’état d’esprit des producteurs, des collectivités et de leurs soutiens locaux, solidaires dans ce projet depuis 2017.

Au départ, dans l’esprit du Pays Haut Languedoc et Vignoble, est née l’idée que les plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) étaient une alternative à la vigne et à l’élevage ovin, tous deux en perte de vitesse sur les hauts cantons. De fil en aiguille, 32 agriculteurs ont monté un groupement de producteurs avec le soutien du Pays, de la Communauté de communes, du Département, d’entreprises et d’associations locales. Ils ont planté pas moins de 40 ha de plantes : hélicryse, thym, romarin, roses, géranium, bleuet…, mis en place une parcelle expérimentale de 3 ha et fait l’acquisition de tout le matériel nécessaire : récolteuse, planteuse, travail du sol, stockage, séchage, distillation, conditionnement.

2023 a vu une crise du marché des PPAM : le principal client de Bio Orb n’honore pas la totalité de ses engagements commerciaux. Les producteurs s’interrogent alors sur leur stratégie et leurs moyens commerciaux. Comment rebondir pour une viabilité à terme, et surtout comment rassurer leurs débiteurs dans une période de trésorerie fragile ?

Avec la formation-développement, les producteurs ont su formuler un projet de relance commerciale, trouver des solutions de trésorerie, en mettre une partie en œuvre et planifier les autres… Ils ont diversifié les clientèles. Le GAP tremplin a été un formidable exemple d’intelligence collective, où chaque partenaire a pu suggérer des solutions, prendre rendez-vous pour démêler tel ou tel sujet, proposer de mettre en œuvre une démarche, et ce concernant tous les besoins du projet : haut de bilan et fond de roulement, animation quotidienne du groupement, action commerciale, signalétique, investissement…

 

En partenariat avec la Communauté de communes du Minervois au Caroux

Accompagnement financé par VIVEA

Projet accompagné par Sylvain Imbert et Bénédicte Discors (CER France)